Bien choisir une sportive en fonction de son stage de modification

La reprogrammation moteur devient de plus en plus une solution courante pour augmenter les performances d’un véhicule. Il présente des avantages et des points faibles à améliorer. Mais avant d’aller plus loin, il est nécessaire de connaître les différentes sortes de préparation que l’on qualifie de « Stage » (Stage 1, Stage 2, Stage 3, etc.). Cette rubrique décrypte quelques informations indispensables pour savoir les bases et les grands principes de la préparation moteur.

Ce qu’on entend par « Stage »

Pour faire simple, on classifie les différentes « préparations moteur » de Stage, associé à un chiffre qui représente un indicateur du degré de préparation. Plus le chiffre est élevé et plus le Stage est avancé. Sur les véhicules bénéficiant d’une motorisation TFSI ou TDI par exemple, on peut effectuer les préparations ci-après :

• Stage 1 : réalisation d’une simple reprogrammation moteur,
• Stage 2 : étape reprogrammation moteur avec descente de turbo,
• Stage 3 : remplacement du turbo avec un turbo hybride,
• Stage 4 : utilisation d’un turbo différent.

Grâce à ces différents stages de modification, l’automobiliste peut choisir le modèle de voiture sportive adapté à ses besoins. Ce qui est sûr, c’est que la reprogrammation moteur permet au véhicule de gagner des performances supplémentaires. Certains paramètres vont être modifiés lors d’une étape de préparation.

Par exemple, le temps d’ouverture de l’injecteur sera changé ainsi que le nombre d’injections par cycle, sans oublier la pression d’injection. Si le véhicule possède un turbo, la pression subira également une modification. D’autres paramètres restent aussi envisageables, si on ne parle que de la possibilité de supprimer quelques normes anti-pollution. En moyenne, on obtient entre 20 et 30 % de gains supplémentaires après une reprogrammation moteur.

Les différents types de Stage en fonction de ses besoins

D’une manière générale, il existe plusieurs de préparation moteur, mais tout dépend de ce que l’automobiliste souhaite pour son véhicule. Pour avoir une idée, voici quelques détails spécifiques à tenir compte :

Le Stage 1

La particularité de ce stage est qu’on n’aura pas besoin de changer de pièces. Il s’agit d’une simple reprogrammation de la cartographie qui reste dans les normes définies par le constructeur. Cela explique que ce stage est fiable à 100 % et il ne risque pas d’abîmer le moteur.

Le Stage 2

Cette étape consiste à reprogrammer la cartographie à laquelle on peut ajouter des pièces de performance. Les pièces à modifier sont le filtre à air sport, l’échappement et l’embrayage afin de mieux supporter le couple.

Le Stage 3

Le Stage 3 permet à l’automobiliste d’avoir une véritable sportive. Et pour cause, cette étape de préparation moteur offre la possibilité d’exploiter au maximum les performances de la voiture. On peut ainsi modifier non seulement ses configurations d’origine, mais aussi des pièces vitales pour le moteur telles que le turbo.

Les modifications reposent notamment sur l’augmentation de la cylindrée, le montage kit arbre à cames et le montage du plus gros turbocompresseur. À l’évidence, le Stage 3 symbolise la reprogrammation moteur la plus extrême. C’est pourquoi il est recommandé avant d’apporter des modifications de déterminer quels pourraient être les inconvénients, et surtout savoir si le véhicule pourrait supporter de telles modifications.