Les essentiels à savoir sur les normes anti-pollution et la reprogrammation moteur

Les essentiels à savoir sur les normes anti-pollution et la reprogrammation moteur

18 Fév 2021

La reprogrammation moteur ou Chip Tuning consiste à modifier les paramètres d’origine de la cartographie d’un véhicule. Toutefois, cette modification doit respecter les tolérances et les normes de chaque constructeur. Pour avoir une idée, la reprogrammation stage 1 doit strictement correspondre aux limites définies par le constructeur. Sinon, celle-ci risque d’abîmer le moteur et peut impacter l’environnement. Voici donc certains éléments à savoir pour réussir une reprogrammation moteur tout en respectant les normes anti-pollution.

L’intérêt d’effectuer une reprogrammation moteur

Afin d’optimiser les paramètres du programme installé initialement par le constructeur, certains automobilistes se lancent à la reprogrammation moteur. Appelée également « Chip Tuning », cette solution offre la possibilité d’obtenir une augmentation de la puissance et du couple. Pour cela, les techniciens n’auront pas besoin d’ajouter certaines pièces dans le moteur, ils vont surtout travailler le boîtier informatique du véhicule.

Cette démarche leur permet d’analyser la performance de la voiture et de fournir à son moteur un meilleur rendement thermo-dynamique. Grâce à cette technique, la consommation du véhicule sera réduite jusqu’à 10 %, et ce, pour certaines raisons. Tout d’abord, l’optimisation réalisée et les réglages individuels effectués permettent au moteur de retrouver un rendement optimal.

Ensuite, ce résultat contribue à augmenter le couple et la puissance du véhicule alors que la quantité de carburant injectée est manifestement faible. Avec ce gain de performance, le conducteur n’aura plus besoin de rétrograder ni d’accélérer aussi fort pour doubler.

L’impact du Chip Tuning sur les normes anti-pollution

D’une manière générale, les normes anti-pollution du véhicule sont pratiquement respectées selon les recommandations et les normes du constructeur. Même le passage au contrôle technique ne pose aucun problème à l’automobiliste. Les professionnels de la reprogrammation moteur sont entièrement conscients des enjeux environnementaux actuels, notamment le respect des normes anti-pollution.

Euro 7, les futures normes anti-pollution bientôt adoptées

Cependant, en plus des normes déjà existantes, les futures normes anti-pollution Euro 7 inquiètent davantage les constructeurs. Celles-ci devraient être adoptées d’ici fin 2021 pour une entrée en vigueur en 2025. En effet, leur application signifie ouvertement l’arrêt prématuré de la production des voitures thermiques dès cette date. La Commission Européenne se verra ainsi préciser ses propositions sur les futures normes anti-pollution.

Tour d’horizon sur les normes anti-pollution Euro 4, 5 et 6

La norme Euro a été instaurée en 1991 afin de normaliser et réduire les émissions polluantes des véhicules. Ces dernières années, son contenu se durcit de plus en plus. Ces normes sont catégorisées de 1 à 6 pour les voitures légères. Plus la norme est élevée, plus elle sera récente. Depuis septembre 2015, toutes les voitures neuves commercialisées sur le marché de l’Union européenne doivent être conforme à la norme anti-pollution Euro 6.

Pour les constructeurs, ces différentes normes doivent associer performance, souplesse d’utilisation et respect des normes. Pourtant, elles continuent d’évoluer et se durcissent, ce qui n’est pas du tout favorable vis-à-vis de leurs activités. Entre la norme Euro 1 et celle Euro 6, les valeurs à respecter ont remarquablement abaissées. Les normes Euro 1 et Euro 2 ne sont pas par exemple concernées par ce polluant. À partir de la norme Euro 3, la limite est fixée à 500 mg par kilomètre. Avec la norme Euro 6 de 2015, le plafond du polluant est ramené à 80 mg/km.